Thursday, March 18, 2010

49/ Du Delta du Mekong aux montagnes de Dalat...


Une fois n'est pas coutume, et pour faire honneur a nos hotes, nous laissons la plume a Michelle... (excusez les eventuelles fautes d'orthographe ou d'accent, clavier vietnamien...)
Nous quittons a regret le Delta du Mekong et nous re-dirigeons vers Saigon pour, de la, poursuivre notre route. Quelques hesitations plus tard -notre connaissance de la langue vietnamienne etant limitee, la connaissance de toute autre langue superflue- nous arrivons a Dalat apres 7h de bus au peril de notre vie. Un chauffeur fou qui slalome dans une circulation de folie au son permanent du klaxon...


Dalat, jolie ville dans la montagne que l'on peut comparer a une "petite Suisse" est un lieu de plaisance bien connu des Vietnamiens (j'ai d'ailleurs appris plus tard que c'est un Suisse qui l'a fait construire, venere au Vietnam car il a decouvert le bacille responsable de la peste transmis par les puces des rats). Le beau lac qui fait sa fierte etait asseche -dommage pour nous- car les renovations vont bon train pour ouvrir la ville au tourisme (jolis jardins, hotels de luxe,...).





Claude et moi decidons de visiter les artisans locaux: elevage de fleurs, "crickets farm", fabrication du vin de riz, du cafe, de la soie, tissage, etc. Quelques surprises nous attendent -outre l'admiration du travail effectue- comme le cochon nourri au riz fermente rejete par l'alambic donc... bourre en permanence!
Photos à venir!!! ;)

Ju et Seb louent une moto et sillonnent la region en tous sens, depuis les villages des minorites aux chutes d'eau, dont les celebres "Elephant Falls" jusqu'a la "Crazy House", oeuvre kitschissime d'une architecte locale.






Dalat est une ville tres animee grace a son celebre marche, deja immense en semaine, gigantesque le dimanche et, pour la circonstance, le centre-ville est ferme a la circulation. Quel bonheur, nous pouvons deambuler dans les rues sans le risque constant d'etre renverses car ici, le pieton N'EST PAS roi! Et le conseil de Claude: "Ferme les yeux, "c'est eux" qui vont t'eviter", pas toujours evident a appliquer! Un bol d'air aussi car les Vietnamiens circulent sur les marches en moto, achetant leurs produits d'etal en etal sur leurs engins petaradants. On comprend vite l'utilite des masques portes par une majorite d'entre eux.


Le soir, faisant fi des specialites locales en tous genres -pattes de poule grillees, poussins a deguster dans l'oeuf,...- nous nous installons a une terrasse, bien vietnamienne quand meme, rassurez-vous, et nous preparons a quitter l'air frais et sec des montagnes pour les plages paradisiaques de sable blanc du Sud, en bordure de la Mer de Chine.

A bientôt!

4 comments:

  1. Salut, les quois??? Peut-on encore dire Kangourous??? Est-ce qu'ils ne les mangent pas en Asie???? Ah vive les préjugés dont vous devez tellement vous débarrasser à force de rencontres et découvertes extraordinaires!!!! Vous me manquez, je vous envie et suis super heureuse pour vous de toutes ses images hautes en couleurs que vous voyez sans cesse au détour des rues... Hâtes de vous revoir des bisous La Crapule de Chaillot

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  2. Je vais les retrouver en mille morceaux!Mille morceaux!;-)

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  3. Une petite réminiscence vient à l'esprit après plusieurs récits de trajets à mobylette, ou autre moyen de transport local : " Bardaf, c'est l'embardée"!
    On a l'impression que dans les continents autres que l'Europe, le mot d'ordre est de ne pas obéir à un quelconque code de la route, faire confiance à la chance, tel est le mot d'ordre.
    J'ai vu cela à Mexico, où un feu rouge n'est qu'une indication anodine, et surtout NON CONTRAIGNANTE!

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  4. coucou les nomades!! eh bien ça pète vos photos et résumés de votre aventures. Très bonne continuation, profitez à fond! Des gros bisous à bientôt

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